Editorial

A propos des vannages

Le fonctionnement des vannages Alors que nous venons de subir une inondation majeure, avec des dégâts considérables et des plaies à panser, je voulais revenir sur un sujet très secondaire mais qui alimente souvent des polémiques bien inutiles. Historiquement, chaque moulin du grand-morin avait son barrage pour maintenir une chute d’eau et ainsi alimenter sa roue. Le vannage permettait de gérer la hauteur d’eau mais aussi, pour les plus larges, de laisser passer les bateaux. De nos jours, les vannages qui subsistent et qui sont encore manœuvrables sont utilisés pour maintenir le niveau de l’eau. Ainsi à Crécy, le vannage de Saint-Martin permet de maintenir de l’eau dans les brassets qui seraient à sec sans cela. De manière générale ils permettent en gardant un niveau haut de conforter les berges. Quand l’eau monte on les ouvre afin d’éviter des débordements lors des petites crues. Parlons hydraulique et chiffres. Le débit qui représente la quantité d’eau qui transite par la rivière augmente de l’amont vers l’aval. En dehors des crues le débit reste en dessous de 10m3/s voire beaucoup moins. Lors des crues on dépasse les 100, voire plus (173 lors de la dernière crue). La rivière permet de passer 80m3/s...

Une nouvelle organisation

Au 1er janvier 2020, le syndicat du Grand-Morin disparait. Ses missions seront assurées par le SMAGE des 2 Morin. (Syndicat Mixte d’Aménagement et de Gestion des Eaux).

Présentation du syndicat

Le Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux pour l’Aménagement et l’Entretien du Bassin du Grand Morin opère sur le périmètre du Grand-Morin de Boissy-le-Chatel à la confluence avec la marne.

La GEMAPI

La GEstion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations (GEMAPI) a été créé par une loi de 2014. Elle est du ressort des communautés de communes depuis le 1er janvier 2018.