S’il est difficile de prévoir une inondation, on peut néanmoins s’appuyer sur des éléments objectifs simples pour se faire une idée de ce qui peut arriver dans une situation donnée. Pour cela, quelques évidences vont nous aider, le débit va être notre ami.Le débit exprimé en m3/s mesure la quantité d’eau qui passe en un endroit donné de la rivière en une seconde. Disons-nous bien que l’eau va toujours de haut en bas, que la rivière n’est pas trouée, que l’eau est un liquide incompressible, et donc que le débit à l’aval est forcément égal ou supérieur au débit à l’amont. Ce n’est pas totalement vrai lors d’épisodes d’orages ponctuels, par exemple en été où l’eau peut être ralenti par les barrages qui auront tendance à lisser le débit et donc à amortir la vague. Mais pour des crues d’hiver ce report du débit amont vers l’aval est toujours vrai. Pire, du fait des affluents, fossés, drainages, … le débit en aval sera supérieur au débit en amont quelques heures plus tard. Ci-dessus, l’exemple d’une crue récente où l’on voit la répercussion du pic de débit de Meilleray vers Pommeuse, et de Pommeuse vers Couilly.A la vue du débit en...