La confluence avec la Marne
Le Grand-Morin se jette dans la Marne par deux bras. Le bras gauche à Esbly et le bras droit à Condé.
Le bras droit est de nos jours présenté comme le principal, dans la mesure où l’essentiel du débit passe par lui, mais cela n’a pas toujours été le cas. La carte de Cassini (18ème siècle) ne différencie pas les 2 bras en importance.
Sur la carte d’état-major (1ère moitié du 19ème siècle) on voit le canal de Chalifert qui alors s’arrêtait à Condé en rejoignant le Grand-Morin.
Probable emplacement du lit du Grand-Morin avant qu’il soit détourné (entre la porte à bateaux et le canal)
Sur le tracé moderne (carte de 1889), après prolongation du canal de Chalifert jusqu’à Meaux, on voit que celui-ci emprunte l’ancien tracé du bras droit du Grand-Morin, qui lui a été déplacé.
Le nouveau tracé passe plus au sud et réalise un coude pour passer sous le canal via le pont à arches. Ce tracé artificiel n’est pas sans conséquences sur le problème des inondations à Condé ! La pente est faible, les arches présentent un obstacle, la confluence a tendance à s’enliser, le canal constitue un obstacle à l’étalement des crues.
A noter que les crues du Grand-Morin sont généralement plus rapides que celles de la Marne, ce qui permet dans ce cas aux eaux du Grand-Morin de s’évacuer avant la crue de la Marne. Cependant quand les 2 rivières sont en crues en même temps dans ce secteur, Condé est inondé, les eaux ne pouvant trouver de zone d’étale naturelle.
De son côté, le bras gauche passant par les zones urbanisées de Esbly est presque canalisé dans ce secteur et ne supporte qu’un débit limité et aucune zone de débordement. (cartes : Etude SEGI pour le syndicat)
Le bras droit est de nos jours présenté comme le principal, dans la mesure où l’essentiel du débit passe par lui, mais cela n’a pas toujours été le cas. La carte de Cassini (18ème siècle) ne différencie pas les 2 bras en importance.
Sur la carte d’état-major (1ère moitié du 19ème siècle) on voit le canal de Chalifert qui alors s’arrêtait à Condé en rejoignant le Grand-Morin.
Sur le tracé moderne (carte de 1889), après prolongation du canal de Chalifert jusqu’à Meaux, on voit que celui-ci emprunte l’ancien tracé du bras droit du Grand-Morin, qui lui a été déplacé.
Le nouveau tracé passe plus au sud et réalise un coude pour passer sous le canal via le pont à arches. Ce tracé artificiel n’est pas sans conséquences sur le problème des inondations à Condé ! La pente est faible, les arches présentent un obstacle, la confluence a tendance à s’enliser, le canal constitue un obstacle à l’étalement des crues.
Le canal de Chalifert à Condé.
Le pont canal où le bras droit passe sous le canal de Chalifert avant de se jeter dans la Marne.
A noter que les crues du Grand-Morin sont généralement plus rapides que celles de la Marne, ce qui permet dans ce cas aux eaux du Grand-Morin de s’évacuer avant la crue de la Marne. Cependant quand les 2 rivières sont en crues en même temps dans ce secteur, Condé est inondé, les eaux ne pouvant trouver de zone d’étale naturelle.
De son côté, le bras gauche passant par les zones urbanisées de Esbly est presque canalisé dans ce secteur et ne supporte qu’un débit limité et aucune zone de débordement. (cartes : Etude SEGI pour le syndicat)